Le Bio-S de Servier produira dès 2024
Selon le président de Servier Olivier Laureau, que nous avons rencontré aujourd’hui mardi, la plateforme de bioproduction abritée au sein de l’usine de Gidy, près d’Orléans,« devrait produire ses premiers lots d’anticorps monoclonaux, exclusivement des lots cliniques, à partir de 2024 ». Cette unité – baptisée Bio-S – a requis un investissement de 70 M€ ; elle devrait progressivement monter en puissance et accompagner le virage du groupe vers l’oncologie.
Actu Labo – Extraits
Il n’est toutefois pas acquis qu’elle franchisse les différentes étapes indispensables à la production commerciale.« Nous allons naturellement nous adosser à des capacités, mais nous n’avons pas arrêté la répartition entre ce qui relèvera des capacités internes et le recours à des bioCDMOs », nous explique Olivier Laureau. Servier s’appuie aujourd’hui sur l’un des plus beaux pipelines biothérapeutiques du marché avec 75 projets en développement, dont la moitié en oncologie. Mais le dirigeant du deuxième laboratoire français n’envisage pas la mise sur le marché de nouvelles entités moléculaires avant 2027. Dans cette attente, le groupe pourrait prochainement recourir à des rachats d’actifs dans le domaine de l’oncologie, de l’hématologie et du colorectal.