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La première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé le 19 septembre l’installation d’un « comité de l’intelligence artificielle » (IA) composé d’un aréopage de chercheurs et de cadres d’entreprises jeunes (Mistral IA) et moins jeunes (Renault).

Au casting: Cédric O, ex secrétaire d’Etat chargé du numérique et papa de feue TousAntiCovid, Yann Le Cun, rock star française du secteur et patron de l’IA de Meta (ex Facebook), Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes ou encore Joëlle Barral, directrice scientifique chez Google.

Le comité est présidé par l’économiste et ex conseiller du chef de l’Etat Philippe Aghion, et la présidente de l’Ecole normale supérieure (ENS), Anne Bouverot. Côté santé, la directrice de l’institut PRAIRIE, Isabelle Ryl, et le chercheur Gaël Varoquaux sont à noter.

Ce panel a six mois pour « présenter des propositions concrètes afin d’adapter la stratégie nationale » de l’IA, selon un communiqué de Matignon. Leurs idées devront permettre de « renforcer nos formations pour développer davantage de talents en France, investir pour favoriser l’innovation française sur la scène internationale et définir une régulation adaptée des différents secteurs pour protéger des dérives ». Matignon note que l’arrivée de l’IA « au cœur de notre quotidien […] soulève de très nombreuses questions, notamment dans les domaines de l’éthique, de l’économie, de la productivité, du travail, de l’organisation des entreprises ou encore sur les souverainetés industrielle et numérique des Etats ».